21 janv. 2009

Skala Milanou, Volos

Ceci n'est pas du rembetiko mais voici les frères Milanos, toute leur vie ils ont joués dans leur taverne à Volos, la Skala Milanou.

Giannis Alexandris

Bon, j'avoue, je ne connais pas ce monsieur, je suis tombé dessus par hasard et j'ai beaucoup aimé le son.

Bonne écoute !

20 janv. 2009

violon / guitare volés région Sommières / concert Alambic

Un violon et une guitare ont été volés dans les loges le samedi 17 janvier au soir. Ils appartiennent aux musiciens du groupe ALAMBIC.

Photos et descriptifs sont visibles sur http://alambic.info/vol_instru/

Le violon
Il est contenu dans un étui revêtu d’un tissu de couleur bordeaux. Cet étui contient également deux archets, un portant la marque Marc RAPOSO et un autre dont la baguette est de couleur brun très foncé.
Le violon caractérisé par un fond et une table très voûtés, ne portant pas d’étiquette, est monté avec uncellule Hervé Prudent (préampli dans la mentonnière).

La guitare
C’est une guitare de luthier avec une étiquette à l’intérieur indiquant qu’elle a été fabriquée par Manolo pour Rémy Massé. Sa rosace est assez grande et elle est décorée de motifs géométriques en marqueterie de couleur (avec du bleu notamment). Le pré-ampli qui est fixé à l’arrière de la caisse est tenu par une plaque en bois et est consolidé par un gros scotch noir. Elle est dans un étui gris dont la poignée qui était cassée est refaite en corde.

Prière de diffuser ce message le plus largement possible et de nous appeler si vous retrouvez l’un ou l’autre de ces instruments.
Jean-Pierre AUFORT (violon) au 06 72 55 15 45.
Rémy MASSE (guitare) au 03 81 60 00 62

Merci d'avance de votre aide

Les instruments volés l’ont certainement été par des personnes de la région de Sommières, mais ça voyage vite ...
Merci d’être attentifs et vigilants dans les annonces de ventes et vides greniers …

19 janv. 2009

fatale conférence de Manos Hadjidakis, 1949

"le rembetiko, c'est indubitable, nous a désormais imposé sa force, de façon plus ou moins positive ou négative, que nous l'admettions ou non, tandis qu'en même temps on voit se former autour de lui un phénomène de mode, superficiel, qui nous fait réagir à juste titre et qui nous fait douter de la qualité d'une évolution future du genre ( je pose ici sa valeur comme une donnée incontestable.) Chez nous comme ailleurs, tout passe par cette phase que l'on appelle la mode. Notre chanson traditionnelle n'y a pas échappé, voilà cinquante ans, quand a fleuri le mouvements des défenseurs de la langue démotique. Et le même phénomène s'est produit il y a deux ans avec la peinture populaire, quand Théophilos et Panayis Zographos étaient présentés sur le même plan que Hadzikyriakos-Ghikas.
Qui pourrait mettre fin à telle situation et peut-être aussi nier la nécessité de cette phase de mode jusqu'à ce que les choses se tassent et retrouvent leur place naturelle ? C'est ce à quoi nous devrions nous attendre en ce qui concerne le rembetiko.
il serait plutôt absurde de croire que le hassapiko peut essayer de remplacer le tango. Ces rythmes populaires ont plus qu'il ne faut pour occuper les heures de nos soirées de réjouissances, indépendamment du fait que cette caractéristique s'impose et prédomine dans les classes populaires.
Que l'on veuille par conséquent nier la réalité de son propre pays, et l'on ne pourra que s'en repentir un jour ... Les temps sont difficiles et nos chansons populaires, qui ne sont pas faites par des gens de la fugue et du contrepoint et ne se préoccupent guère d'épures et de parures improvisées, chantent la vérité et rien que la vérité.
Notre époque n'est ni héroïque ni épique et la fin de la Deuxième Guerre mondiale a laissé presque tous les problèmes en suspens. Ces problèmes provoquent des interrogations qui ne se limitent pas seulement au domaine de la politique et de la sociologie mais s'étendent avec la même vigueur à la philosophie. Et à l'art ; même dans les instants les plus quotidiens.
Notre pays en outre, poursuit, avec presque sans interruption, avec foi et obstination, une guerre pour la victoire finale, toujours pénible et douloureuse, particulièrement de nos jours. Songez donc, dans ces conditions impitoyables, au caractère virginal de notre peuple. J'emploie le terme "virginal" parce que cent ans seulement de liberté n'ont pu le mûrir ni lui laisser la possibilité de voir s'enraciner en lui les derniers courants européens. Imaginez alors toute cette vitalité amoncelée et cette beauté aussi, d'un peuple comme le nôtre, qui cherche une issue, une expression, un contact avec le monde extérieur et qui affronte les marques distinctives de l'époque. Et songez aussi aux conditions particulièrement difficiles de notre pays. La vitalité se consume, le tempérament s'affaiblit, la beauté demeure. C'est cela le rembetiko. Et c'est là que sa thématique prend sa source.
Un érotisme insatisfait mais intense, dont précisément l'intensité impose un caractère universel et une impérieuse disposition à fuir la réalité par quelque moyen que ce soit, dont l'usage démontre la passion de la classe qui en use.
Le rembetiko réussit avec une admirable unité à accorder le discours, la parole et le mouvement. Depuis la composition jusqu'à l'exécution, se créent avec instinct les conditions de cette triple coexistence expressive, qui parfois, lorsqu'elle parvient aux limites de la perfection, rappelle dans sa forme la tragédie antique. Non que la chanson traditionnelle n'ait pas elle aussi transmis des éléments au rembetiko. Mais bien moins. Sa présence est intense, particulièrement dans le genre plus léger, caractérisé davantage par une grâce qui rappelle les chansons des îles. Je donnerai pour exemple “prends la barque sur le port, là-bas à Passalimani”, ainsi que la célèbre “capitaine Andréas Zepos.” Elles portent toutes deux le sceau très net de la chanson traditionnelle.
(...) Là le zeïbekiko a entièrement perdu sa ligne directrice originelle et rythmée et il est devenu lent, pesant, traînant, plus contenu. Il est exécuté par un seul danseur et il admet une incroyable variété d'improvisations avec pour seule donnée, le sens du rythme. Le bon danseur de zeïbekiko sera celui qui disposera du plus d'imagination et de la variété de figures la plus adaptée, de façon à ne pas laisser la moindre note de bouzouki sans l'accorder au mouvement du corps correspondant. C'est la danse la plus difficile et la plus dramatique dans son expression.
Le hassapiko s'appuie sur un rythme 4/4 et la façon de le danser – à deux danseurs le plus souvent, mais parfois à trois ou quatre – ressemble à une extension de la danse populaire, avec un soupçon de l'influence européenne. Le zeïbekiko est le rythme contemporain le plus purement grec qui soit. Le hassapiko quant à lui a assimilé une originalité toute grecque. C'est sur ces rythmes là que se construit le chant du rembetiko, dans lequel on distingue nettement, en observant la ligne mélodique, l'influence ou plus exactement la continuité du chant byzantin. Non seulement en examinant les graduations qui grâce à l'instinct des musiciens populaires demeurent inchangées, mais aussi en observant les chutes, les espaces et le type d'exécution. Toutes choses qui dévoilent la source, laquelle n'est autre que le cantique byzantin austère et dépouillé.”

Traduction de I. Tloupas, pour le numéro double 18/19 de la revue Desmos.

νυχτοπουλι / oiseau de nuit

λιγη αγαπη σου ζητω μικρο μου
ελα μην αργεις
δως μου πια μιαν ελπιδα
μαζι μου πως θα ρθεις
δως μου πια μιαν ελπιδα
μαζι μου πως θα 'ρθεις

για σενα νυχτοπουλι εχω γινει
κι ολο ξαγρυπνω
μα εσυ παντα μ 'αφηνεις
μοναχω να πονωμα
εσυ παντα μ' αφηνεις
μοναχω να πονω

ειναι κριμα να χαθω για σενα
μια και σ' αγαπω
μια κι εχω 'γω για σενα
τον πιο καλο σκοπο
μια κι εχω 'γω για σενα
τον πιο καλο σκοπο


viens sans tarder
donne moi encore un espoir
qu'avec moi tu reviendras
donne moi encore un espoir
qu'avec moi tu reviendras

pour toi je suis devenu oiseau de nuit
et sans cesse je veille
mais toi tu me laisses toujours
soufffrir seul
mais toi tu me laisses toujours
souffrir seul

est ce un péché de m'en faire pour toi
du moment que je t'aime
du moment que j'ai pour toi
les meilleures intentions
du moment que j'ai pour toi
les meilleures intentions

Hassapiko, Hadjichristos, 1938

sex drugs and rebetiko / concert Paranoïd times / Grnnd Gerland


Pour fêter les trois ans de l'émission Paranoïd Time sur Radio Canut ( émission le mardi à 23h, Lyon, 102.2 )

Paranoïd Time : "parce qu'ils font des plans pour nos disparitions" ... disent ils !

18 janv. 2009

Glik et To Glendi



Mangiko, mélodie grecque, invité Isidore Georgiades au bouzouki.
enregistré en 2008 à St Etienne, à l'Appart Théâtre


Glik :
David Brossier : Violon, accordéon
Sylvestre Genniaux : Contrebasse
Pierre Alexis Lavergne : Mandoline, poyk (percussion)
David Lefebvre : tsimbl (cymbalum), bouzouki, chant



Pente ellines ston adi, rembetiko